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Nouveaux héros de la bouillonnante scène musicale jamaïcaine, Raging Fyah s'inscrit dans le sillon creusé par les illustres aînés Marley ou Tosh et porte haut les couleurs du reggae roots sur les scènes du monde entier. Textes incisifs et frondeurs, one drop chaloupant, arrangements ensoleillés, mélodies entêtantes. Ils sont jeunes, plein d'humanité, d'espoir et de talent, dont la voix extra de Kumar Bent. On attendait depuis longtemps un groupe capable de vous emmener si loin, de vous faire voyager entre la tradition et la modernité, de recréer le lien sacré entre les fondateurs et les héritiers du mouvement reggae. Avec des textes à la fois conscients, passionnés et réalistes, Raging Fyah compte bien rendre le monde meilleur, note par note, mélodie par mélodie, amenant la lumière là où l'obscurité perdure. Leur nom en est d'ailleurs une belle illustration, Raging Fyah ou "le feu qui fait rage" en jamaïcain.

Eclectique, charismatique et sincère, la chanson française mais Suisse des Fils du Facteur a déjà su trouver un public grandissant jusqu'en France, en Belgique et au Canada. Fraîchement multiplié par 2 le duo devient un quatuor pour présenter ce 4ème album. Jonglant avec le réalisme et l'insouciance, Les Fils du Facteur délivrent un doux mélange d'énergie et de mélancolie. Mais c'est sur scène qu'ils fascinent le plus. Indéniable conducteur d'énergie, le groupe enchaîne avec dextérité leurs chansons aux mélodies contagieuses et l'interprétation vocale de Sacha rayonne de sincérité. Laissant une place importante à l'improvisation, ils font de chaque représentation une (d)étonnante expérience unique. L'amour, la mort, le désir, la conscience, l'insouciance, l'hypocondrie ou les réseaux sociaux: en 12 titres, Jusqu'ici ça va oscille entre utopie et dystopie, optimisme et nostalgie, pour traiter de thèmes aussi classiques qu'inédits. Sans s'imposer aucune limite dans l'interprétation, le groupe a travaillé chaque morceau de manière organique pour présenter des chansons sincères, sans jamais s'attacher à un format ou une tendance uniforme.

Après sa prise de bec avec Noel Gallagher et s'être fait une petite place sur l'album de The Prodigy (The day is my enemy), le duo présente cet opus dont Jason Williamson précise qu'il aura son petit côté abstract, et traitera toujours généreusement de la désorientation de l'existence moderne, de son illusion de la grandeur jusqu'à l'inutilité de la politique du gouvernement.

Pour découvrir pourquoi sa mère conservait une médaille nazie, Erica contacte un vieux professeur retraité à Fjällbacka. Quelques jours plus tard, l'homme est assassiné. Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, mène l'enquête...

La jeune femme est à l'image exacte de ses chansons, de sa musique : ses mélodies entêtantes font battre du pied, mais sont toujours empreintes de gravité.

Le deuxième album du groupe est un road trip lancé à toute allure, une collection de vignettes où s'entrechoquent réalisme contemporain et onirisme suranné, clins d'oeil au cinéma pulp, poésie surréaliste, guitares new wave et scansion rap.

A la fin de l'été 1913, Cécile Brunie, toute jeune institutrice, arrive à Saint-Roch pour y prendre possession de son poste. Dans ce petit village de basse Corrèze où le curé fait seul la loi et où prospère une école catholique, elle est accueillie comme le diable en personne.

Guitariste, compositeur et cofondateur d'Indochine, Dominik Nicolas ignorait, lorsqu'il a acheté ses premiers instruments de musique à la fin des années 70 qu'il allait être à l'origine d'un véritable tsunami. Formation majeure de la pop française dès le milieu des années 1980, Indochine a multiplié les tournées à succès et engrangé les disques d'or. Mais en 1995, après huit albums et une ribambelle de tubes il quitte le navire et les feux de la rampe, sans pour autant prendre sa retraite. Avec ses guitares, ses rythmiques résolument rock et ses refrains entêtants son premier album témoigne de l'envie de Dominik Nicolas de revenir à la lumière. Tour à tour véhément ('Ici-), à la page (+Instagram-), sensuel (+Underground-, +L+amour-), un brin new wave (+A ne pas croire-, +Une ville sans néons-), alliant à merveille le rock et l+electro (+La balançoire-, +Une fois encore-), cet album est une réussite éclatante à laquelle on a sûrement eu tort de ne pas s+attendre.

Battles c'est le groupe en réseau, ou peut-être le-groupe-comme-réseau. Un archipel lié par une combinaison unique d'art, d'expérimentation, de technologie et un point de vue particulier. Un groupe dont les cerveaux contiennent des boucles informatisées qui laisse de la sueur sur ses machines et dont le pouls sonique est presque brutalement humain.